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La respiration

Respiration

Nous respirons depuis la naissance et en général, nous ne prêtons pas attention à cette fonction du corps, pourtant essentielle au maintien de la vie. Or, si nous prenons le temps de nous y intéresser, nous pouvons nous rendre compte qu’il est possible de respirer de différentes façons et que nous pouvons améliorer notre santé physique et psychique en effectuant des exercices simples de respiration.

Que se passe t-il pendant la respiration ?

Pour vivre, nous avons besoin de l’oxygène contenu dans l’air ambiant et lorsque nous inspirons, nous permettons à nos poumons, par l’intermédiaire des narines ou de la bouche, d’absorber la quantité d’oxygène qui leur est nécessaire. Par la suite, l’oxygène va être transporté par la circulation sanguine vers les cellules pour les alimenter et en retour, le système veineux va ramener les déchets acides sous forme de gaz carbonique vers les poumons qui les expulsera vers l’extérieur sous l’effet de l’expiration. Par ailleurs, une partie des déchets acides seront récupérés et éliminés par les reins. Ainsi, grâce aux organes responsables de la respiration, nous pouvons constater que nous sommes en relation permanente avec notre environnement.  Par ailleurs, la fonction respiratoire présente une autre particularité : celle d’être régulée de façon automatique sous l’action du système nerveux autonome et d’offrir dans le même temps la possibilité d’être contrôlée par notre conscient. Cela signifie que nous avons la possibilité d’influer sur notre façon de respirer pour améliorer notre santé et nous allons vous expliquer comment.

Les différentes respirations

La respiration se décline sur 2 temps, celui de l’inspiration qui nécessite une action musculaire sur le muscle diaphragme et celui de l’expiration qui ne déclenche aucune action, car les poumons se vident naturellement. D’autre part, on sait que la respiration est étroitement liée à nos émotions et les 3 types de respiration que  nous allons décrire font référence à des états psychiques particuliers.

La respiration claviculaire

C’est la partie supérieure des poumons qui est concernée dans cette respiration, elle met en jeu les scalènes et sous l’action de l’inspiration, les clavicules se soulèvent légèrement. C’est une respiration peu profonde, elle procure un complément de volume d’air aux autres respirations. En général, elle est utilisée d’une manière tout à fait instinctive lorsque l’organisme est en situation de stress ou de danger, elle est rapide et destinée à apporter un surplus d’énergie.

La respiration thoracique

La partie haute et médiane des poumons se remplissent d’air et les pectoraux se gonflent. C’est la respiration que nous utilisons le plus couramment. Elle est plus profonde que la première et permet de bien alimenter le corps en oxygène, toutefois, elle n’est pas suffisamment profonde pour provoquer de la détente et induit davantage un état de stress et de mécontentement.

La respiration abdominale

La partie basse des poumons est sollicitée au cours de cette respiration, ce qui permet de capturer une grande quantité d’air. Sous l’effet de l’inspiration, le diaphragme opère un mouvement vers le bas et exerce une pression sur les viscères, provoquant le gonflement du ventre. La respiration abdominale est plus profonde que les deux précédentes et plonge la plupart du temps l’organisme dans un état de calme et de bien-être.

D’une façon idéale, il est souhaitable d’emmagasiner un maximum d’air dans les poumons en utilisant ces 3 respirations dans le même temps, pour obtenir une respiration complète. On l’a oublié mais c’est cette respiration que nous adoptions lorsque nous étions enfants et que nous étions insouciants face à la vie et notre avenir. On l’utilise dans certaines disciplines comme le yoga, le Qi gong ou la méditation pour capter un maximum d’oxygène dans tout le corps et notamment au niveau du cerveau car grâce à la maîtrise du souffle, on peut atteindre d’autres états de conscience et avoir accès à une dimension spirituelle que les orientaux connaissent bien. Pour cette respiration complète, il est important de respecter l’ordre suivant : la respiration abdominale suivie de la respiration thoracique pour terminer avec la respiration claviculaire.

Les bienfaits de la respiration complète

Adopter cette respiration profonde permet avant tout une bonne régulation du système nerveux et de la circulation sanguine avec un accroissement de l’énergie dans le corps. Par ailleurs, sous l’action du muscle diaphragme, on constate un véritable massage agissant sur la santé des organes internes incluant tout le système digestif et le système uro-génital. De même, les muscles abdominaux vont être renforcés et induire un effet bénéfique sur la colonne vertébrale. La zone du plexus solaire va également se libérer des tensions pour laisser place à un calme intérieur. D’une manière générale, on peut dire que cette respiration est apaisante pour le corps et le mental, elle permet de se recentrer sur soi et de bénéficier d’un bon équilibre.

Quelques exercices

La respiration abdominale : dans la position allongée, avec les genoux pliés si vous êtes cambré, inspirez par les narines en gonflant le ventre. Essayez d’emmagasiner un grand volume d’air puis vous expirez lentement, toujours par le nez. La poitrine doit rester immobile.

La respiration du fœtus : vous vous placez sur les genoux, les jambes sont repliées et votre front vient se poser sur le sol. Vous inspirez par le nez et gonflez le ventre puis vous expirez lentement.

La respiration costale : allongé sur le dos, vous repoussez les côtes de chaque côté du corps à l’inspiration puis vous relâchez à l’expiration.

La respiration complète : comme nous l’avons vu plus haut, elle implique les 3 respirations. En position allongée, à l’inspiration, commencez par gonfler le ventre puis gonflez la poitrine et les épaules. A l’expiration, relâchez d’abord les épaules, puis la poitrine et le ventre.

La respiration vertébrale : allongé sur le dos, concentrez-vous sur votre colonne vertébrale. Imaginez qu’à partir du coccyx, votre colonne va se remplir d’air en remontant jusqu’au crane à l’inspiration puis vous imaginez le chemin inverse de ce volume d’air virtuel à l’expiration.

La respiration cervicale : toujours dans la position allongée, en inspirant par les narines, imaginez que votre visage et votre boite crânienne se gonflent d’air à l’inspiration puis se dégonflent lentement à l’expiration.

Pour tous ces exercices, on peut ajouter un temps de pause après chaque inspiration pour prolonger le temps des échanges gazeux qui s’effectuent dans les poumons et un temps de pause après chaque expiration afin de laisser reposer un instant le système respiratoire.

Pourquoi respirer par le nez ?

Le nez est l’organe de l’odorat mais il est aussi celui de la respiration car il fait office de filtre en retenant les particules de l’air qui pourraient s’avérer néfastes pour les voies respiratoires. De plus, l’air inspiré va être réchauffé dans les cavités du nez avant d’atteindre les poumons, ceux-ci fonctionnant mieux, s’ils ne sont pas gênés par une variation de température.

 
 
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